Brut de BIO'...
Les années 50-60
C'était : la campagne, la forêt, la ferme de
Grand-Père
.
C'était : les outils, râpes, rabots, vilebrequin, scies.
L'étau, l'établis, l'atelier poussiéreux
... les toiles d'araignées.
Les coups de marteau, les pinçons aux doigts.
C'était : peller, gratter, rogner, entailler des
baguettes, des bâtons des écorces.
Pour des arcs, des flèches, des cannes de marche, des sabres de bois de noisetier.
C'était pas encore la « fée
électricité », pas déjà
le « plastique ».
Les années 60-70 et mai 68
Etudes : CEG, et lycée technique à Epinal
... Le bureau scolaire en hêtre verni a remplacé l'établi, l'espace est restreint, l'atelier est dans la poche :
un couteau, une pierre à affûter et une
ébauche de bois pour occuper les récréations.
Service national à Djibouti
Découverte du désert de cailloux, des coraux de la
Mer Rouge et du bois sculpté africain.
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Retour en forêt
Avec une ferme en ruine à restaurer, charpente :
tenon mortaise, scier tailler du chêne, les bois prennent un
nom, platane, orme, châtaignier, acacia, buis
.noix de
coco
Premiers manches sculptés : des Opinel (n° 7 à 12), |
la plupart sont en bois de hêtre parfois en châtaignier ou en acacia.
Découverte du bois de buis.
Ponçage, polissage et patine révèlent
la beauté du matériau. |
Sans doute un des tous premiers Opinels modifiés. Boules, entrelacs et ajours restent à découvrir.
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Premiers assemblages de couteaux : bois de buis, bague de laiton, lame d'acier, axe riveté...
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Sculpture technique précise, pour une bonne ouverture de la lame.
Sculpture artistique précise, patine de glace, pour le plaisir de l'oeil et de la main.
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Avec le temps, quatre thèmes :
- Les masques
- Les têtes de «dragon loups»
- Les «entrelarabesques»
- Les «nus»
Et, pour varier, sculptures de peignes, de bas-reliefs sur plateaux de chêne, sur noix de coco ou buis.
Avec le temps, une cabane de bois : charpente en billes de pin écorcées, bardage de planches du même bois bien sec, pour suivre ma passion.
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